Les livres ont du pouvoir.
La science le confirme.
C’est étayé par de nombreuses études*.
Leurs bénéfices sont triples :
1/ Améliorer nos relations aux autres
- en développant notre empathie et notre intelligence émotionnelle
- en nous permettant de prendre du recul sur notre situation et celle des autres
- en nous aidant à mieux nous connaître et à prendre confiance en nous
2/ Aider à nous sentir mieux et à prendre soin de notre santé mentale
- en réduisant notre stress quotidien et dans les épreuves
- en améliorant la qualité de notre sommeil
- en nous projetant dans l'avenir grâce à notre imagination
3/ Renforcer nos capacités cognitives
- en stimulant notre cerveau et nos capacités de mémoire et d'attention
- en développement notre créativité et notre capacité à apprendre autrement
- en contribuant à l'allongement de notre espérance de vie et à la lutte contre la maladie d’Alzheimer
Les livres n'ont pas réponse à tout. Mais ils ouvrent des portes dans nos têtes. Ils nous aident à mieux vivre.
* Quelques sources pour en savoir plus :
The Conversation, 15/11/2018 par Viacheslav Nikolaenko : Bibliotherapy: how reading and writing have been healing trauma since World War I
The Guardian, 05/11/028 par Arifa Akbar : If books can cure loneliness, why are we closing libraries?
Le Monde du livre, 5/06/2013 par Léa Guidi : la bibliothérapie, pratique médicale méconnue en France
Terra Femina, 03/05/2016 p ar Anaïs Orieul : les 7 bienfaits insoupçonnés de la lecture
The NewYorker, 9/06/2015 par Ceridwen Dovey: Can reading make you happier?
Science, 18/10/2013 par David Comer Kidd et Emanuele Castano : Reading Literary fiction improves theory of the mind
L'Art de lire ou comment résister à l'adversité, par Michèle Petit, Belin Editeurs, 9/05/2016
Cela ne date pas d'aujourd'hui !
La légende raconte que le souverain égyptien Ramsès II avait fait inscrire sur le fronton de sa bibliothèque "La maison qui soigne les âmes". Mais c’est Sadie Delaney Peterson qui deviendra pionnière du soin par les livres.
D’origine modeste, cette américaine née en 1889 à Rochester N.Y suit d'abord une formation de travailleuse sociale puis se forme comme bibliothécaire dans les années 1920. Convaincue des bienfaits de la lecture, elle développe des méthodes d’accompagnement des patients grâce aux livres pendant une trentaine d’années en tant que responsable de la bibliothèque de l'hôpital des Anciens combattants à Tuskegee en Alabama. Elle s’engagera particulièrement auprès des rescapés de la première guerre mondiale, de personnes souffrant de dépression et de personnes aveugles en apprenant le braille. A sa suite, les pays anglo-saxons, notamment les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Australie vont s’approprier ces méthodes et les adapter pour les mettre au service de personnes vulnérables et plus tardivement dans la deuxième moitié du vingtième siècle, du grand public.
(Photo ci-dessus droits Mary Phelan)